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kiowa

vie spirituelle et "vie active" ?

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Bonjour ,

j'aimerais poser une question aux pratiquants ,au Lama ou autres ,

à votre avis peut- on vraiment concilier la pratique spirituelle (et pourquoi pas sa réalisation avancée ou complete ) ,avec "d'autres buts" plus mondains ,avec la vie quoditienne et des projets ou une vie plus matérielle ?

 

Dans mon cas par exemple , j'ai encore des activités et buts plus profanes ,

je suis dessinateur ,amateur ,et vu que je ne me sens pas vraiment pret ou fait ,pour me détacher de tout ,et vivre une vie de moine par exemple ,je dois deja essayer de gagner ma vie ,d'avoir un minimum à assurer , un de mes possibles projets etant par exemple ,de vivre peut-etre sur un voilier ,et vivre de mon art ,en parcourant le monde ,sur l'océan (c'est un peu un "reve personnel" ,tout comme la quète du nirvana... lol ,meme si le second est je le reconnais ,plus essentiel ,que le premier)

 

Est-ce que ce genre de vie ou d'activités ,est vraiment compatible avec la recherche de l'Eveil et de la paix ,ou est-ce vraiment un obstacle ?

Peut- on à la fois avoir ce genre de vie ou de but ,et pratiquer en meme temps le Dharma ,réaliser la connaissance de l'esprit ,efficacement et avec plénitude ?

 

si vous avez un avis ou un conseil ,

merci d'avance

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si vous avez un avis ou un conseil , merci d'avance

 

Bonsoir,

 

Il se peut que mon interprétation de votre post soit erronée mais il semble que vous considérez la pratique spirituelle comme un retrait de la vie quotienne en société pour un monastère.

 

Loin de mon intention de remettre en question les considérations de chacun ma réponse se veut une invitation pour vous suggérer une autre approche, qui ne concerne pas alors les choses dites extérieures mais par contre vos propres sentiments et structure mentale personnels.

 

L'éveil, dans le sens du cheminement bouddhiste, n'est pas un état que réalise la personnalité sentimentale et intellectuelle humaine, l'ego humain pour lui donner son nom. Mais la nature de l'esprit, une fois désidentifié des états récurrents de sa personnalité humaine, désidentifié de ses sentiments et structure intellectuelle personnels.

 

Une fois l'eveil de nouveau la nature vivante de l'esprit d'un être humain alors il devient possible d'agir sur sa personnalité humaine, car alors cet esprit n'est plus dominé par sa personnalité humaine ses sentiments et sa structure mentale personnels, mais au contraire acquiert une maîtrise sur celle-ci qui permet alors de la faire évoluer.

 

Si dans un monastère les conditions de vie et l'environement sont plus propices au détachement intérieur car les sens, les sentiments et les pensées mondaines sont moins ou pas du tout suscités, la maîtrise de sa personnalité humaine pour l'esprit en silence n'est pas acquis pour autant à savoir que rien n'est plus traitre que l'eau qui dort.

 

Par contre pratiquer un tel silence et une paix intérieurs dans la vie quotidienne en société, même si cela relève parfois d'un véritable exploit, cela à l'avantage pour l'esprit humain de lui faire acquérir une maîtrise à toute épreuve sur soi car alors les désirs, les sentiments et les pensées mondaines sont sans arrét excités dans la vie quotidienne en société et non plus dans une torpeur monastique momentanée, qui doivent alors être transformés pour que cela soit 'tenable'.

 

Non point que la retraite dans un monastère soit à remetttre en cause, pas du tout, mais ce n'est là qu'une étape intermédiaire, souvent nécèssaire sur le chemin, et non pas le but de la pratique spirituelle.

 

Depuis cette approche ce n'est donc pas des choses mondaines et extérieures dont il est nécèssaire de se détacher mais bien des désirs, des sentiments et des pensées récurrentes qui composent la couleur personnelle de notre personnalité humaine physique vitale et mentale, notre ego humain.

 

Par conséquent vivre la vie de tous les jours en étant intégré dans la vie en société cela n'est en aucun cas incompatible avec le cheminement spirituel, loin de là, bien que cela soit alors plus délicat mais au combien plus intégral.

 

étant artiste peintre de profession votre démarche me touche car ma vie en société associée à la pratique spirituelle est on ne peut plus bénéfique pour le développement des qualités de créativité dont est douée ma personnalité humaine.

 

Gilbert

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Bonjour à tous

Si comme le dit Gilbert, associer la vie active et la vie spirituelle peut relever de l'exploit, je pense aussi que cette vie active peut permettre de nous dépasser en témoignant les qualités que nous inspire notre spiritualité. Dans la vie quotidienne, notre patience, notre compassion, notre humour sont mis à l'épreuve, mais c'est en mettant ces qualités en pratique que nous parviendrons à dépasser notre petit égo si susceptible.Tout le monde ne peut être moine ou lama mais est-ce que cela doit nous empécher d'avoir une spiritualité active?Non, ce sera plus dificile mais pas insurmontable.

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Tashi delek,

 

Il me semble que bien souvent les gens, s'ils connaissent la vie de société dans laquelle ils sont, ne savent simplement pas ce qu'est la vie monastique! Alors, les comparaisons sont sur la base de l'imagination et des projections diverses ... :?

 

Il m'apparait que beaucoup ont encore la vision des moines et des monastères d'il y a quelques siècles en arrière ;) Les choses ont changé, évolué, se sont adaptées.

 

D'une part:

De nos jours, une grande partie des moines et nonnes vivent dans la société, ou en étroite relation avec elle. De même, la plupart des monastères dans le Bouddhisme Tibétain ont toujours eu vécu dans une grande interdépendance avec les gens.

Ainsi, l'entrée dans la vie monastique ne signifie pas se retirer dans une grotte loin du monde... loin de là!

Vous avez également bon nombre de moines et de nonnes impliqués dans des actions humanitaires, sociales, éducatives.

 

D'autre part:

Même dans un monastère, les six sens fonctionnent et sont activés/stimulés. Les objets des sens peuvent être différents, mais le mode de fonctionnement de l'esprit reste le même. Mais les chances d'évoluer spirituellement sous la tutelle et les bons conseils de Maitres qualifiés sont mieux réunies.

 

Alors, oui, il y a la possibilité d'atteindre l'Eveil en tant que laïc, dans le cadre d'une vie parfaitement "laïque", mais les chances sont limitées. S'il est vrai que "l'habit ne fait pas le moine", il y contribue certainement. L'habit ici représente aussi les voeux et l'entrainement monastique.

 

J'ajouterai que beaucoup de gens qui ne peuvent pas prendre les voeux, parce que leur renoncement n'est pas encore suffisant, critiquent ou dénigrent la vie monastique. Un peu comme ceux qui, même Bouddhistes, continuent de manger de la viande en disant qu'ils récitent des mantras alors c'est bénéfique pour l'animal! C'est hypocrite, et souvent basé sur leur impossibilité d'abandonner leur attachement au goût de la viande.

 

Tout le monde ne peut être moine ou lama mais est-ce que cela doit nous empécher d'avoir une spiritualité active?

Suivre ou pas le chemin monastique est un choix pour chaque individu, en fonction de ses karmas et de sa force de caractère. On a tous et toutes le potentiel d'atteindre l'Eveil, bien que nos Chemins pour y arriver puissent être différents. Le Bouddha a enseigné les Chemins pour y arriver, du plus directe à ceux qui contiennent des "compromis".

Devenir moine ou nonne est certainement un "plus"; à défaut, bien sur, on peut pratiquer le Dharma dans la vie de tous les jours, en tant que laïque.

 

Comme il est parfois difficile de faire un choix basé sur un vrai discernement (du fait de nos émotions perturbatrices) il peut être sage de s'en remettre à notre Lama Racine, sans lequel, de toutes manières, il n'y a pas de grande Réalisation possible.

 

Meilleures pensées, Gelong T. Shenphen

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Bonsoir LamaShenphen,

 

Comme vous le suggérez un équilibre entre la vie en partage avec des pratiquants dans un lieu où l'atmosphère spirituel règne en permanence (comme résultat de la pratique des habitants de ce lieu) et la vie en société amène un plus énorme dans la pratique spirituelle.

 

En cela effectivement les pratiquants du bouddhisme Tibétain ont été les inovateurs en grande partie qui ont leur lieu de vie dans les villes.

 

N'ayant pas pour ma part bénéficié de cette possibilité et ayant été confronté aux continuelles et répétitives chutes propres au pratiquant qui vit en permanence dans la vie en société et qui ne nie pas sa nature humaine en évolution mais l'accepte pour la faire évoluer dans le contexte de sa pratique spirituelle, la volonté qui m'habite aujourd'hui, et qui s'est dévellopée à travers cette situation de vie, est de mon côté la preuve que prendre ses voeux est un état d'être intérieur qui permet peu à peu de mettre en relief que notre expansion spirituelle ne dépend pas des conditions de vie d'un lieu extérieur; bien que cela aide certainement, mais de la culture persistante, envers et contre tout, d'un état intérieur dont l'atmosphère sociale extérieur et quotidien devient alors le point de repaire pour confronter la 'solidité' ou non de l'établissement de la paix et du silence intérieur ainsi cultivés avec persévérance.

 

Pour certain les chutes sur le chemin et les obstacles vécus dans la vie quotidienne en société sont plus propices au développement de leur volonté de changement de vie...

 

 

J'ignore l'origine de votre remarque mais il n'y a pas, à mon sens et dans la trame de discussion présente, de critique envers la vie monastique. :?

 

 

:)

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Pour certain les chutes sur le chemin et les obstacles vécus dans la vie quotidienne en société sont plus propices au développement de leur volonté de changement de vie...
Comment savoir si c'est "plus propice" ou non? Si la vie monastique n'aurait pas été "plus propice"?! Sans les conseils du Maître, nos choix sont comme une feuille dans la tempète...

 

J'ignore l'origine de votre remarque mais il n'y a pas, à mon sens et dans la trame de discussion présente, de critique envers la vie monastique.
Rien de personnel contre qui que ce soit. Cela fait 20 ans que je suis moine, et que j'entend cette mise en parallèle des deux modes de vie, et les flots d'excuses pour ne pas même chercher à travailler correctement la renonciation... Alors, ma réponse était basée sur tout cela :)

 

Mais il est clair, que j'ai aussi rencontré bien des moines et nonnes dont la motivation pour l'engagement monastique était aussi limpide que l'eau d'un marigot, de la fuite du monde à un certain "carriérisme" spirituel...

J'ai été laic (bon, pas longtemps ;) ), j'ai passé quelques années dans un monastère, et depuis déjà quelques années je suis moine oeuvrant "dans le monde". De cela, j'analyse ce que je vois et entend :)

 

Meilleures pensées, Gelong T. Shenphen

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bonjour ,

merci pour vos réponses sympa et instructives ,

je pense en effet comme Gilbert ,que d'un point de vue "absolu" ,la sadhana ou pratique spirituelle ,etant essentiellement une recherche d'éveil interieur ,en Soi ,le contexte exterieur du monde ou de notre vie "physique" reste secondaire ,et prend peu à peu moins d'importance en avançant spirituellement ,notre paix interieure est de moins en moins influencée ni perturbée par le monde autour ,

On peut évoluer positivement dans les deux situations ,laiques ou religieuse ,meme si en effet les conditions les plus propices à la paix et à la vertue ,sont surement réunis dans la vie monastique ,et auprès du maitre ,surtout au début de la voie

 

De meme ,que ce qu'en disait les Sages indiens des plaines ,quand ils rappellent que le cœur de l’homme ,éloigné de la nature, devient dur comme la pierre.

alors que l'Esprit retrouve naturellement sa paix inhérente,au coeur de la Nature ,et que donc les conditions de vie ont parfois une influence ,positive ou négative ,sur notre etat d'esprit

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le contexte exterieur du monde ou de notre vie "physique" reste secondaire ,et prend peu à peu moins d'importance en avançant spirituellement ,notre paix interieure est de moins en moins influencée ni perturbée par le monde autour

Surement qu'une fois avoir réalisé la Vacuité, on n'est plus perturbé par le monde autour... encore faut-il y arriver!!

A mon avis, on ne commence pas sérieusement une vie spirituelle dans le chaos du monde conventionel. Pour cela, il faut déjà un Guide, qu'on peut contacter dés qu'on a des questions, des problèmes, etc... Dans la vie de société occidentale, où est-ce vraiment possible?

Prendre pour Guide un Maître qu'on ne voit qu'une fois ou deux par ans me semble un peu dénué de sens; comme ceux qui disent que Sa Sainteté le Dalaï-Lama est leur Maitre!

 

Surement, une fois qu'on est engagé dans la vie de société, la quitter est difficile et requière une grande conviction intérieure. Mais, c'est ce qu'à fait le Bouddha en son temps!

 

Merci.

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Prendre pour Guide un Maître qu'on ne voit qu'une fois ou deux par ans me semble un peu dénué de sens; comme ceux qui disent que Sa Sainteté le Dalaï-Lama est leur Maitre!Merci.

Tout dépend de la compréhension qu'on a du Dharma, certains ont besoin de rappels incessants, d'autres peuvent se contenter d'instructions espacées qu'ils savent mettre en pratique parce qu'ils ont compris. Nous ne pouvons juger de la réelle compréhension des autres. Et il n'y a pas qu'une seule façon de progresser vers l'éveil...

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Tout dépend de la compréhension qu'on a du Dharma, certains ont besoin de rappels incessants, d'autres peuvent se contenter d'instructions espacées qu'ils savent mettre en pratique parce qu'ils ont compris. Nous ne pouvons juger de la réelle compréhension des autres. Et il n'y a pas qu'une seule façon de progresser vers l'éveil...

Il n'y a, il est vrai, pas qu'une seule façon de progresser vers l'Eveil. Mais, sauf accumulation extraordinaire de mérites, il est fort improbable qu'une personne progresse beaucoup sur la base d'un seul enseignement. Il y a beaucoup de questions qui s'éveillent durant les méditations, les lectures, les enseignements, et si ces questions restent sans réponses cela perturbent la profondeur de la méditation, ne permettant pas aisément le calme mental, et par conséquent freinant la progression spirituelle!

 

Donc, l'accès au Maître est très important..

 

Merci.

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Mais, sauf accumulation extraordinaire de mérites, il est fort improbable qu'une personne progresse beaucoup sur la base d'un seul enseignement.  

Donc, l'accès au Maître est très important..

Bien sûr que l'accès au maître est important, mais il n'a pas nécessairement besoin d'être incessant. Cela dépend des gens. Il y a des gens compliqués pour qui il faut donner des explications compliquées et fréquentes et puis il y a des gens simples pour lesquels la simplicité des enseignements primordiaux sont directement accessibles. Et entre les deux il y a une multitude de variantes. Tout dépend, comme vous le disiez, des accumulations de sagesse et de mérite de chacun, dont personne ne peut présupposer...

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Sans présupposer des qualités individuelles, tous les Grands Maitres s'accordent à dire qu'ils y a des dispositions généralement meilleures pour le développement spirituel des disciples "en général". Même si certains disciples ont les mérites suffisant pour une compréhension plus rapide et directe...

 

Mais il ne faudrait pas mélanger la simplicité de l'esprit de certains, avec le fait que certains se pensent supérieurs et croient qu'ils n'ont pas besoin d'un Maître, ou pas un besoin régulier!

 

Egalement, pour qui progresse à pas de fourmi il n'est pas nécessaire de déranger un Maître tous les jours. Mais pour qui aspire à une progression rapide, il m'apparait que même vivre au coté d'un Maitre est indispensable.

 

Alors tout dépend en fait de la motivation de chacun, de l'ego de chacun, et de sa capacité à dédier un peu ou toute sa vie à la pratique!

 

Merci :)

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Il est évident qu'il existe des prétentieux partout. Je ne parlais pas d'eux. Dédier sa vie à la pratique est un souhait que l'on peut atteindre néanmoins de diverses façons. Il n'est pas rare qu'une forme subtile d'orgueil (souvent nécéssaire du reste) fasse penser que la voie qu'on a choisi est la seule vraiment effficace, rapide, véritable, unique, insurpassable...

En réalité, les voies menant à l'éveil sont nombreuses et probablement pas l'apanage du bouddhisme (les mystiques de toutes les religions décrivent des expériences de non dualité dont la similarité est pour le moins troublante même si le chemin est différent).

Il ne faut pas confondre le fait de penser que la voie qu'on a choisi et ses modalités d'application est la plus apte à nous délivrer de l'illusion avec la pensée qu'elle est la seule. La pensée unique est inconciliable avec le bouddhisme...

 

Dharmicalement vôtre.

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Il est évident qu'il existe des prétentieux partout. Je ne parlais pas d'eux. Dédier sa vie à la pratique est un souhait que l'on peut atteindre néanmoins de diverses façons. Il n'est pas rare qu'une forme subtile d'orgueil (souvent nécéssaire du reste) fasse penser que la voie qu'on a choisi est la seule vraiment effficace, rapide, véritable, unique, insurpassable...  

En réalité, les voies menant à l'éveil sont nombreuses et probablement pas l'apanage du bouddhisme (les mystiques de toutes les religions décrivent des expériences de non dualité dont la similarité est pour le moins troublante même si le chemin est différent).

Il ne faut pas confondre le fait de penser que la voie qu'on a choisi et ses modalités d'application est la plus apte à nous délivrer de l'illusion avec la pensée qu'elle est la seule. La pensée unique est inconciliable avec le bouddhisme...

 

Dharmicalement vôtre.

 

Bonjour,

 

Par rapport ua sujet d'avoir d'être à l'écoute de son maître spirituel ou non tout dépend aussi de la notion personnelle que l'on a du mot maître dans ce domaine.

 

Si à l'école primaire la notion de maître est associée à l'art d'enseigner le mental humain, à la maison nos parents sont aussi nos maîtres qui non seulement nous enseignent mentalement et sentimentalement mais aussi et pour beaucoup corpellement, et qui prennent souvent sur eux de nous éviter bien des 'intensités' que nous ne supporterions pas encore à ce stade de notre évolution humaine.

 

Il n'est pas inutile de signaler les conséquences connues et reconnues sur le développement positif de la conscience et corps d'un enfant lorsque les parents ne sont pas assez murs, ou pire qu'ils sont absents.

 

La présence et soutient des parents se fait d'ailleurs encore plus sentir lors des premiers pas dans la vie active pour l'enfant alors devenu un jeune homme, qui est plein de vitalité et de passions mais sans expérience dans ce domaine face à la vie active en dehors du cocon parental.

 

Dans le cheminement spirituel, quelque soit la voie suivie, l'être humain actuel est comme un enfant devenu jeune homme qui va commencer sa vie dans un mileu d'activité dont il ne possède aucune, ou bien peu, d'expériences en dehors de lectures où d'écoutes des expériences d'autres êtres humains plus avancés sur le chemin, expérimentalement parlant.

 

Si la présence d'un guide (maître) est alors prônée de façon générale dans une majorité de voies spirituelles pourtant différentes dans leur approche respective, cela n'est pas dû au hasard ni non plus la conséquence d'un besoin egotique de se placer 'au-dessus' d'autrui.

 

La nécessité d'un guide est réelle qui veut que certaines expériences de nature spirituelles demandent une concrète préparation avant d'être vécue, au risque de perdre l'équilibre mentale, voir de perdre la santé physique pour l'aspirant.

 

Il est d'ailleurs intéressant et instructif de constater au combien des pratiquants indépendants, au cheminement plutôt anarchique, sont mis, sans attente et comme par hasard, en présence de guide sur leur chemin dans des moments critiques où ils ont besoin d'une telle aide et orientation.

 

Ceci pour le moins indique qu'il existe bien des influences 'invisibles' à l'oeil nu qui sont la conséquence de notre état de conscience dominant et que si des êtres spirituels sont capables d'entrer en contact avec nous à des moments propices alors que nous ne les attendions pas, il en est de même pour d'autres forces contraires qui alors auront une influence différente sur notre cheminement; dans le moment présent pour le moins.

 

éviter de revivre les mêmes expériences, pas toujours agréables, que celles déja vécues par ceux qui nous ont précédés est, de mon point de vue, faire preuve de bon sens plus que d'humilité. A savoir que nous n'avons pas besoin de revivre de nouveau les étapes longues et difficiles qui menèrent l'être humain à marcher debout sur ses deux pattes arrières :wink: , la transformation physique résultante nous permettant aujourd'hui de marcher sur nos deux pattes de derrière une fois notre corps physique ayant atteint le développement correspondant.

 

La présence et la main, affectueuseusement, secourable de nos parents pendant ce moment de la nouvelle étape de notre dévellopement corporel est alors bienvenue; bien que respecteuse aussi du besoin que nous avons d'expérimenter par nous-mêmes, dans les limites de nos possibilités du moment, pour en faire notre bagage évolutif personnel.

 

A sa base un maître spirituel ce n'est pas autre chose même si certain, qui se placent en maîtres spirituels, font montre d'un comportement possessif voir exploiteur.

 

Mais bon, il y a plus de parents imatures que de maîtres intéressés, ou de pacotille, dans notre société aujourd'hui, que je sache.

 

Gilbert

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certainement bien dit, mais hors sujet, non ? (quel est le rapport avec le post cité ?)

Bonjour Zangpo,

 

Ton post qui est cîté ne commence-t-il pas par:

Il est évident qu'il existe des prétentieux partout.

Cette remarque ne faisait-elle pas suite au post sur le sujet du 'maitre' de la part de Gigu?

 

Ma réponse concernée ne contient-elle pas en son début l'indication suivante:

Par rapport au sujet d'être à l'écoute de son maître spirituel ou non...

(avec deux fautes de frappe il est vrai mais pas de quoi altérer son sens, il me semble.)

 

Par contre si tu te réfèrres à ce qui suit dans ton post cîté nous pouvons élaborer si tu le souhaites ainsi:

En réalité, les voies menant à l'éveil sont nombreuses et probablement pas l'apanage du bouddhisme (les mystiques de toutes les religions décrivent des expériences de non dualité dont la similarité est pour le moins troublante même si le chemin est différent).  

Il ne faut pas confondre le fait de penser que la voie qu'on a choisi et ses modalités d'application est la plus apte à nous délivrer de l'illusion avec la pensée qu'elle est la seule. La pensée unique est inconciliable avec le bouddhisme...

Le contexte de la pratique Bouddhiste ce n'est pas la non-dualité ni l'éveil en particulier mais l'intégration dans la vie de tous les jours de cette pratique dans le respect des besoins de base de la vie corporelle, et non plus un rejet radical du corps et de ses besoins de base comme cela était le lem spirituel en Inde à l'époque de Gautama Bouddha.

 

C'est à partir de cette direction de sa pratique que Gautama Bouddha a vécu l'eveil de son esprit et enseigné l'importance du respect du corps et de ses besoins vitaux de base.

 

Il n'existe donc pas plusieurs voie qui mènent à l'éveil dans le contexte du Bouddhisme mais une disposition qui est celle de la considération de notre nature corporelle en même temps que notre esprit oeuvre pour retrouver sa nature.

 

A l'époque de Gautama Bouddha la recherche d'un samadhi radical était la norme et cela à travers des privations extrèmistes imposées au corps. Le but était alors une sortie radicale de la vie par le biais de la négation de la vie.

 

Pour ma part j'ai connu les privations corporelles à un stade critique (de par les circonstances matérielles, alors défavorables, de ma vie professionelle dans la société), et cela n'a pas permis à mon esprit de retrouver sa nature; bien au contraire cette situation durable avait développé des états d'humeur me rendant de plus en plus associable et la santé de mon corps s'en est aussi ressentie. Plus encore cette situation me poussait à m'isoler de plus en plus des autres et du monde, créant alors une séparation encore plus grande entre ma personnalité d'alors et les êtres humains.

 

La réalisation de Gautama Bouddha ce n'est donc pas exclusivement retrouver la nature de son esprit avec comme résultat la 'libération' de l'esprit de son 'attachement' temporel à sa personnalité humaine.

 

C'est aussi et pour beaucoup une expansion de conscience qui met en valeur (de façon concrète et non pas comme le résultat d'un sentiment ou d'une acceptation philosophique) que nous sommes une seule et unique conscience et que donc toutes les formes vivantes, pour ne parler que de celles-ci, sont en interdépendance.

 

S'isoler des autres et du monde cela ne permet pas cette expansion de conscience, bien au contraire, surtout lorsque nous nourrissons des pensées amères envers la vie et les êtres vivants...

 

La voie du milieu n'est donc pas une voie catégoriquement définie ni un dogme à suivre en particulier, mais une disposition d'esprit qui alors place notre esprit dans les conditions favorables pour retrouver sa nature d'une part, mais aussi permet une expansion de conscience qui alors dépasse le contexte de notre conscience personnelle exclusive.

 

La preuve en est que les différentes écoles dans le monde se réclamant du Bouddhisme sont le résultat d'une adaptation particulière des enseignement de Gautama Bouddha à la culture et conscience du pays concerné.

 

Mais la proposition de base reste la même qui est un respect de la vie et une participation active et engagée pour l'amélioration des conditions de vie au profit de tous les êtres vivants sans exception, et non pas un rejet radical de celle-ci comme c'était le cas à l'époque de Gautama Bouddha.

 

Pour ce faire Gautama Bouddha a enseigné que c'est sur nous-mêmes que nous devions oeuvrer avant toute chose si nous aspirons à changer les conditions de la vie dans ce monde.

 

L'éveil, dans le sens Bouddhiste de ce mot, est alors un état de l'esprit qui retrouve sa nature libre et de joie sans objet, non attachée et indépendante de sa conscience mentale intello-sentimentale et sensorielle humaine personnelle. Libre de l'ego humain pour faire plus simple (le mental humain n'étant alors qu'un véhicule pour l'esprit libéré et non pas sa nature) mais dans le respect de la nature corporelle, de la vie et donc de tous les êtres vivants; générant un dépassement de son moi-je exclusif et egocentrique pour la conscience mentale humaine qui alors vit une expansion au point de 'devenir' la conscience absolue.

 

A partir de là bien-sûr bien des évènements ont cours dans la vie d'un pratiquant et ce sont pas des voies différentes dans ce cas mais un peu comme des voitures sur une autoroute qui chacune roule à son allure particulière dans une voie commune tracée et qui, selon que leur conducteur respecte ou non l'allure des autres voitures, celui-ci provoquera des circonstances différentes qui seront facteur d'harmonie ou de chaos pour tous, selon.

 

Autant dire qu'une voiture en mauvais état mécanique ne donne pas la possibilité pour son conducteur de la conduire correctement, avec les circonstances que cela suppose pour le conducteur d'une part mais aussi pour les autres conducteurs des voitures sur une auto-route.

 

La comparaison peut paraître matérialiste mais elle n'est pas déplacée pour autant car la bonne santé de notre corps influe sur la bonne santé de notre intellect et de nos sentiments qui alors sont plus 'contrôlables' pour notre esprit...

 

Gilbert

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Désolé Gilbert, mais ton discours m'apparait quelque peu confus (tes constructions et ton vocabulaire gagneraient à davantage de simplicité, sans vouloir t'offenser).

Concernant le hors sujet dont je parlais, en fait, je pense tu es parti sur une erreur d'interprétation (je n'étais peut-être pas assez précis). Lorsque je parlais de prétentieux, je ne parlais évidemment pas des maîtres authentiques, mais simplement de disciples parfois trop zélés qui pensent suivre La Plus Parfaite et Unique Voie de l'Eveil considérant avec un certain dédain toutes les autres (y compris certaines enseignées par les Bouddhas). C'est tout.

 

cordialement,

 

Marc

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Désolé Gilbert, mais ton discours m'apparait quelque peu confus (tes constructions et ton vocabulaire gagneraient à davantage de simplicité, sans vouloir t'offenser).

Concernant le hors sujet dont je parlais, en fait, je pense tu es parti sur une erreur d'interprétation (je n'étais peut-être pas assez précis). Lorsque je parlais de prétentieux, je ne parlais évidemment pas des maîtres authentiques, mais simplement de disciples parfois trop zélés qui pensent suivre La Plus Parfaite et Unique Voie de l'Eveil considérant avec un certain dédain toutes les autres (y compris certaines enseignées par les Bouddhas). C'est tout.

Bonjour Zangpo,

 

Pas d'offense, j'ai l'habitude...

 

Mon 'discours' comme tu le nommes peut paraître compliqué pour qui n'a pas l'habitude de ma façon de m'exprimer mais lorsqu'on y est habitué cela passe tout seul comme un lettre à la poste :roll: ...

 

Lorsque quelque chose nous paraît compliqué cela ne vient pas systématiquement de la nature de ce quelque chose, mais aussi et bien souvent parce que notre mental est habitué à 'autre chose' et donc manque de disponibilité envers ce qu'il découvre...

 

Pour l'explication je vis en Espagne depuis 16 ans et ma façon de m'exprimer tend il est vrai à inclure des tournures de phrase qui sont propre à l'espagnol , et que je ne pourrais corriger que lorsque je serais revenu vivre en France au vu que j'ai 'oublié' la façon française de parler.

 

Dans l'attente ce n'est pas si compliqué que cela en faisant un tout petit effort...

 

Pour ce qui est de mon erreur d'interprétation si tu le dis c'est que cela doit être vrai....

 

Gilbert

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Lorsque quelque chose nous paraît compliqué cela ne vient pas systématiquement de la nature de ce quelque chose, mais aussi et bien souvent parce que notre mental est habitué à 'autre chose' et donc manque de disponibilité envers ce qu'il découvre...

Personnellement, j'apprécie votre phrasé qui, bien qu'il parraisse "précieux" pour le quidam Français, est relativement clair et élaboré.

Mais peut-être que les disciples "simples" qui n'ont pas besoin de beaucoup d'explication trouve cela trop compliqué! ;) Et puis, il faut faire l'effort de lire jusqu'au bout :)

 

Pour ce qui est de mon erreur d'interprétation si tu le dis c'est que cela doit être vrai....

J'ai trouvé le rapprochement entre Maitres spiritual et parents très clair... C'est une situation assez similaire qui apparait tous les jours dans la relation de Maître à Disciple, avec même des phases similaires d'enfance, d'adolescence, et de maturation.

 

Merci.

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Tashi Delek everybody,

 

c'est bien dans l'air du temps d'entendre de tous côtés que l'on peut se passer d'un guide spirituel; nous sommes tellement orgueilleux que nous en devenons aveugles. (et sourds).

 

Le Bouddha a dit qu'après lui viendraient des Maîtres qui transmettraient son Enseignement et qu'ils seraient plus importants que lui, c'est dire!

 

S'il n'y avait pas eu un flot incessant d'Etres réalisés authentiques dévoués pour venir et re-venir inlassablement pour expliquer le Dharma du Bouddha, nous répéter encore et encore ce qui est bénéfique , jusqu'à ce qu'enfin quelques êtres moins limités que les autres mettent en pratique leurs conseils, nous serions toujours comme des fétus de paille ballotés sur un océan déchaîné, incapables de diriger notre vie et de cultiver la paix et le bonheur de l'esprit, ne parlons pas d'aider les autres!

 

Apparemment, en ces temps de dégénerescence des mérites, beaucoup ne connaissenrt pas (ou ne veulent pas la connaître), une simple phrase - mais si essentielle - citée par les plus grands maîtres- :" tous les bienfaits viennent du Mâitre" : suivre et respecter les instructions d'un Maître dépasse toutes les pratiques;

 

Encore faut-il trouver un maître qualifié et être capable de mettre en pratique ses conseils, sans se donner de piètres excuses, toutes plus fallacieuses les unes que les autres, pour ne pas mettre ses pas dans les siens (ego, quand tu nous tiens!...)

 

Si nous pensons ainsi : oh, nous avons juste besoin d'un maître de temps en temps, on peut s'en passer puisqu'on a des livres ou reçu une initiation, non seulement on est complètement à côté de la plaque, mais peu à peu, il sera de plus en plus difficile de trouver un Maître, et sans Maîtres, le Dharma dégénerera à toute vitesse.

 

Alors cessons de nous comporter comme des enfants irresponsables et pratiquons en ayant le plus grand respect pour le Triple Joyau, comme le précieux trésor qu'il est. Ses 3 branches sont inséparables et la condition sine qua-non pour que les enseignements soient complets et parfaits tout comme le Boudha.

 

with much love and prayer

 

ani Chönyi :D

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Et quand on a pas de guide? Et aucun en vue....

Que faut 'il faire? Renoncer? Pratiquer comme on peut les enseignements de bases?

 

Bonsoir,

 

On dit souvent que lorsque le disciple est prêt le maitre apparaît.

 

Cela devrait suffire pour prendre conscience de notre éventuelle estimation d'être prêt en contraste avec l'absence d'un guide correspondant dans notre vie.

 

Le guide est un soutient qui ne fait pas le travail à la place du disciple. En ce sens il est beaucoup de choses que le disciple est capable de faire par lui-même avant que le maître n'apparaîsse; qui n'est jamais très loin même si nous l'avons pas encore vu.

 

Gilbert

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re bonjour ,

Par rapport à la question de "maitre ou pas" ,

je me pose aussi la question , vu les avis parfois differents ,et aussi que certains etres n'ont tout simplement pas ,la possibilité , l'occasion ou la chance d'avoir un maitre (en tant que maitre "physique exterieur") comme peuvent le faire les moines ou moniales par exemple

 

Or si je me rapelle quelques paroles d'etres spirituels differents ,de differentes traditions d'ailleurs ,les avis diffèrent un peu

Par exemple Swami Ramdas en inde ,conseillait de rester libre et de ne dépendre ni d'une institution "profane" ni d'une religieuse ,

Krishnamurti ,enseignait qu'on pouvait se passer d'un maitre ,et que meme toute appartenance a une "institution religieuse" qu'ellesquelles soient ,ou meme toute ordination ou voeux pris "officiels" ,allait souvent à l'encontre de ce que l'on recherche : le naturel et la liberté ,et n'etaient que des limites qu'on imposait à notre vraie Nature ,libre ,qui par définition n'appartient à aucune religion ,ni à aucun système ,mais est universelle et se réalise par soi meme ,en soi meme ; L'Eveil ne pouvant se trouver dans aucun système ,mais dans leur libération inconditionnelle

 

En ce sens le Bouddha historique ,n'a pas "inventé " le bouddh"isme" ,mais à simplement montré une voie de libération ,c'est seulement après lui que se sont formé les choses plus "formelles" et "bouddhistes" dans le monde

Je connais par exemple un moine du théravada ,qui dit que "Quand il y a un maitre et un disciple ,il y a deux esclaves ,l'un dépendant de l'autre pour exister .Or ce que nous cherchons à faire dans le Dhamma ,c'est justement se liberer de tout esclave ,interieur ou exterieur"

 

De plus si je paraphrase un peu certaines paroles du Bouddha ,si je ne me trompe pas ,il dit :

"Si vous ne trouvez pas d'amis sages (ou hommes de biens) sur votre route ,cheminez seul ,tel un elephant marchant dans la foret ,ou un lion conquerant"

"On est à soi meme son propre sauveur ,qui d'autre que nous meme ,pourrait nous sauver ?"

" N'attendez rien des autres "."Soyez votre propre refuge ,votre propre maitre , votre propre lumière et illuminez le monde entier"

 

Ce qui rejoint d'une certaine façon un enseignement d'une autre tradition ,celle du jnana-yoga ,en inde ,(advaita vedanta ,ou enseignement non-duel) dont un des "etres réalisés" ,Ramana maharshi enseigne que :

 

" un maitre physique exterieur est utile ,tant que l'on se prends soi meme pour un corps physique ,mais le Vrai Maitre est interieur ,en vous meme ,il est votre propre Soi (en tant qu'Absolu non-né) et nul autre que vous ne peut le trouver"

 

Que pensez vous de ces differents points de vue et avis ?

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Les enseignants cités ci-dessus ne sont pas Bouddhistes. On ne peut donc pas les suivre comme des Maîtres, ni leur mots comme des enseignements.

 

Le Bouddha a toujours été très clair sur la Voie à suivre, et l'importance du Maître pour guider. Mais cette relation est specialement proémimente dans le Mahayana et encore plus dans le Vajrayana.

 

Le Bouddha n'a peut-être pas "inventé" le Bouddhisme, mais Il a montré la Voie, le Chemin.

Le Temple est certes intérieur, mais le Chemin pour le trouver nécessite une certaine aide!

 

Merci.

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